Social Media and Domestic Violence
Mots-clés :
médias sociaux, violence domestique.Résumé
La violence domestique est la manifestation la plus brutale des inégalités dans notre société. Les victimes de ce phénomène sont les femmes pour le simple fait que leurs agresseurs ne reconnaissent pas leurs droits minimaux de liberté, de respect et de prise de décision. Lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes en 1995, les Nations Unies ont reconnu que la violence à l'égard des femmes était un obstacle à la réalisation de l'égalité, du développement et de la paix et qu'elle violait et violait les droits de l'homme et les libertés fondamentales. L'ONU définit le phénomène comme une manifestation de rapports de force entre hommes et femmes qui, comme l'histoire nous le montre, ont toujours été inégaux. Les médias sociaux se présentent sous différentes formes, des plus populaires comme Facebook, Twitter, Instagram à des blogs, des réseaux d’affaires et des forums. Ceux qui sont actifs en ligne sur ces plateformes de médias sociaux atteignent chaque mois des milliards d'utilisateurs. L'accessibilité devient également plus facile, car tout le monde peut désormais se connecter via un appareil mobile. La raison derrière les médias sociaux, pourquoi les gens partagent? Premièrement, beaucoup veulent partager le contenu qu'ils trouvent, parce que c'est divertissant ou que l'information a une valeur. Les médias sociaux aident à connecter les gens et à développer les entreprises. Une autre raison inclut les personnes qui utilisent les médias sociaux pour des causes et des organismes de bienfaisance et les partagent parce qu’elles sont profondément préoccupées par un problème donné. Cela nous amène à la façon dont les médias sociaux peuvent avoir un impact sur la communauté et la société en général. De nombreux problèmes dans le monde d’aujourd’hui sont plus exposés, ce qui entraîne une prise de conscience accrue de ces problèmes. C'est certainement un côté positif des médias sociaux, mais y a-t-il aussi un inconvénient? Les médias sociaux sont devenus une lueur d'espoir et un moyen pour les défenseurs de la violence domestique de prendre la parole et de rompre leur silence. Si les médias sociaux jouent un rôle important en permettant aux agresseurs de contrôler, d’intimider et de traquer leurs victimes, ils servent également un objectif tout aussi sombre en perpétuant, voire en amplifiant, une culture de sexisme, de misogynie et d’agression masculine. Dans l'anonymat grisant du monde virtuel, un langage libre, des images et des comportements ont émergé, et ces éléments plus sombres de la nature humaine ont été laissés libres. Sans contrôle de la responsabilité sociale, des influences modulantes de la honte, de la désapprobation et des punitions qui agissent si efficacement pour réguler les comportements dans le monde réel, toute l'agression des instincts humains les plus primitifs fleurit non seulement mais est validée et encouragée. Ces communications oppressives, sexistes et souvent violentes rencontrent des éclats de rire et, souvent, de nouvelles incitations. Comme Heath & Potter (2012) l'ont montré, les réseaux de médias sociaux facilitent le développement de communautés de discours agressivement misogynes où l'objectivation sexuelle des femmes et les menaces de violence physique et sexuelle à leur encontre sont devenues la norme.Références
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